Regard
- Éditions Respublica
- 14 janv. 2022
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 mars 2022

Toutes les fleurs sont fanées,
Les feuilles mortes sont poussière…
J’arpenterai la Terre entière
Pour savoir où habiter,
Pour pouvoir te retrouver.
Et c’est ainsi, oui même si
La vie s’engouffre dans la nuit.
Tu fus un futur, doux avenir,
Qui ne durera que le temps
D’un battement de cils.
Mes journées s’étendent et s’allongent,
Cauchemar n’en finissant pas.
Un désir me brûle et me ronge
Tant que je me languis de toi,
Et de la douceur de tes draps…
Oui même si, tout va ainsi,
La Lune atteint son zénith ;
Et si loin de toi, je gâche ma vie
Qui ne dure que le moment
D’un battement de cils.
Mon âme se console comme elle peut,
Errant à la recherche d’un être.
Dehors il fait noir, j’entends qu’il pleut,
Ce soir la nuit vaincra peut-être
Dans son armure de misère.
Et c’est ainsi, que je ne naquis…
Quand m’apparut ton sourire ;
Un éclair de feu, déchirant la nuit,
Mais qui ne vécut que l’instant
D’un battement de cils.
À Emmanuelle.
Manoah Varsay
Comments