Peter Pan
- Éditions Respublica
- 3 mai 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 sept. 2020
On m’avait promis le jardin d’Eden et tous ses plaisirs
et dans mes rêves je m’imagine m’y allonger m’y repentir
baigner dans son paradis imaginaire se mentir à soi quand crie l’Ego
Goûter l’ivresse abyssale qui atténue les maux
Les tempêtes le cœur à sec je les traverse
et si pleuvent sur moi toutes les averses
l’allumette involontaire, le feu ravageur, les cendres
Mais quand la mer jadis si colérique s’apaisa
soudain il n’exista plus que ma chair et mon âme en putréfaction
allergique à ces dernières il me fallait ma dose d’exta
Ouai c’est vrai qu’il est toujours là le fantasme de l’autodestruction
Les paupières fermées l’esprit guerroyant
le Bien, le Mal et l’syndrome de Peter Pan
Mesdames et Messieurs l’esprit malin a
traumatisé mon âme d’enfant
les neufs vies du chat en moi s’entrechoquent
Tantale m’envierait s’il savait
Mais corps contre corps j’inspire ton odeur
notre chaleur humaine irradie et panse nos visions d’horreur
Jusqu’à c’que je ne me pense plus que comme un vulgaire appât
Mon éternelle lâcheté sort ses plus beaux apparats
Yeux dans la brume mer qui s’déchaine
j’y plonge espérant y briser mes chaînes
celles qui me font compter inutilement
1,2,3, 2000 j’angoisse incessamment
Sang méditerranéen écailles dans l’ADN
dans l’eau je n’ai plus peur que de moi-même
La colère surgit me donne cette force herculéenne
Retour de bâton elle morcelle ceux que j’aime
Pathos de Phèdre suinte sur mes tempes
Caprice lunaire les souvenirs aigres-doux j’y trempe
Tout mon corps en transe et ma mémoire
parmi les douceurs enfantines rampe
J’veux rester agrippée à mon ombre comme
Peter Pan
Luna Perez
Comentarios